Santiago
Après 8h25 de vol de Miami à Santiago (entassés comme des sardines..., un seul film pourri et un minimum de service sur American Airlines). Nicolas et Élie ont eu le privilège d’avoir 2 rangées entières pour s’allonger. Autant que le vol Montréal – Miami avait de l’espace pour les jambes, le vol Miami était serré.
Les premières impressions de Santiago; la chaleur, le soleil et le côté disparate d’une ville qui a de tout pour tous les goûts, qui a des allures hétéroclites. Les églises coloniales collées sur bidonvilles, maisons abandonnés à côté de certaines retappées, et sections propres et parcs luxuriants, trottoirs délabrés – je ne me suis jamais autant ennuyé des trottoirs montréalais auparavant-ça en dit long. Les autres impressions – mon Dieu qu’il y a du monde dans cette ville. J’ai beau croire que c’est l’été mais le monde qu’on croise dans les rues et dans les croisements de carrefour – aye! J’ai un certain velours amer à voir qu’il n’y a pas qu’à Montréal que les gens sont distraits (par les téléphones cellulaires, marchands de rue). A première vue, le peuple à l’air d’un peuple fier et assez heureux.
Nous avons marché énormément jusqu’au Mercado Central (pas besoin de le traduire) et on est jaloux. Les fraises à 40 cents le kilo, les gros oignons à 13 cents l’unité, les énormes nectarines à 3$ le kilo, les bottes de coriandre à 40 cents, c’est du jamais vu! Il y avait des chatons errants partout, quelques minous assis dans les choux, des chiens abandonnés...bonjour la rage à quatre pattes! On a mangé dans ce fameux marché central et on dirait que tous les restos s’appelaient Dondé Augusto (où est Auguste?)... eh bien, Auguste il était à la dernière ligne de la facture. Première et dernière fois qu’on se faisait avoir dans une attrape touristique.
Le métro est fameux, dans le sens que même s’il y fait chaud, on peut y ouvrir les fenêtres et y sentir (!) une petite brise, ne serait-ce que pour quelques stations! Propre, pas cher, silencieux, spacieux, efficace, le métro de Montréal à beaucoup à envier à celui-ci.
Le soir, après nos multiples Pisco-Sour apéritifs, on a mangé comme les locaux, soit, à 21h30. Un employé de l’hôtel nous a recommandé un resto typique de la région (Liguria), de cuisine chilienne (en majorité car la cuisine péruvienne a eu une grande influence ici aussi). Ils ont une carte de vins imposante, avec des cépages de la région, aussi imposants. Nous avons essayé (bien évidemment, les cépages méconnus tel le Carmenère) Alors une superbe bouteille de la région de l’Aconcagua et l’autre bouteille Le Petit Verdot, autre méconnu. Après la deuxième bouteille, Nicolas nous a librement donné la citation ennivrée du jour “Nous avons bus 2 bouteilles à 4, ce qui fait une chacun”. On blâmera la fatigue, ... et le décalage.....
Bonne nuit mes agneaux!
6 février – Plage à Valparaiso Vina del Mar – Élie est brûlée par le soleil. Nous sommes tous des homards. Nicolas et moi nous sommes égratignés les genoux jusqu’au sang (premier accident du parcours) mais pas trop de mal. Partons pour Mendoza, Argentine, dans 5 heures.... après avoir cherché des billets de bus pour le 5 dernières heures. Quelle perte de temps! Merci Philippe pour sa rare mémoire qui s’est allumée à la dernière minute! Et on se sauve 595$ dollars chacun. Nous y avons tous mis nos efforts.
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