Mendoza....Hic!
Aub.....aubergiste...hic....à boire!
Mendoza, c’est une ville vilticulturelle de 1 667 000 habitants épandue sur 148 827km carrés. Bon c’est clair qu’ils ont quand même aussi 14% des réserves nationales de pétrole (ce qui lui fait coûter que 0.75$ le litre; les autre productions principales sont les légumes, et le fruits.
Nous sommes partis avec un faux départ hier. On a fêté l’anniversaire de celui qui vous écrit en ce moment au champagne (à 3$ la bouteille, et oui, à ce prix là, il était tout de même très bon!) ce qui a pû ralentir les choses, d’autres d’entre nous voulaient se grouiller le popotin pour faire la location d’une voiture et faire des vignobles.
À midi, nous avons pû trouver toute l’information nécessaire pour faire notre randonnée sur l’Aconcagua, la route des vins, et louer une voiture pour 2 jours seulement. Louer un 4x4 était hors de question. 2614$ pour 2 semaines, en le laissant à El Calafate...non mais. L’Autobus était la meilleure option (encore une fois) et pour une fraction du prix (4% du prix...), par contre; 17 heures de route. On prendra notre mal en patience...
Partons pour la route des vins. Mon Dieu...il faut être complètement fou pour conduire une voiture ici. Il n’y a presque pas de feu de circulation et AUCUN STOP! Et beacoup trop de gens pressés. Le klaxon se fait aller très facilement ici. On dirait que les gens se reposent la main dessus, le temps d’un feu rouge et en une fraction de seconde, ils sont capables de nous jouer (avec 380 autres voitures), une symphonie cacophonique!
Avec l’aide de mes co-pilotes et mon ami le GPS au bras dans le plâtre – que j’ai affectueusement nommé le ”NB 1979”, nous sommes sortis de la ville sans égratignure aucune en moins de 10 minutes. Beaucoup de police sur la route, la climatisation à fond le tapis (il faisait déjà 33 degrés au gros soleil) et encore beaucoup de chiens errants. Oui, même sur les autoroutes, et pas toujours vivants. Premier arrêt, la petite ville de Maipù. Le temps de s’arrêter au bureau toursitique pour calmer nos ventres qui font des gazouillis et pour prendre quelques infos supplémentaires. Notre prochain arrêt, la bodéga de la famille Di Tomasso. On y mangera avant, en goûtant au vin de ce vignoble, et on fera le tour du vignoble par la suite.
3 mots. Dé. Li. Cieux.
On a mangé dehors, sur une table et ses chaises fabriquées en chène de baril recyclé. Ils ne font usage de leurs barils de chène QUE trois fois avant de le recycler en meubles. Philippe s’est fait un ami (un mignon petit chaton errant qui nous a bien fait rire. Il s’accrochait les 2 pattes griffées avants sur ses shorts et essayait de monter. Ses pattes arrières ne touchaient plus au sol. Précieux. Et l’expression de Philippe en agonie...c’était sans prix. Superbe repas de charcuterie locale, fromage, tapenade, olives, saucisson. Il y a beaucoup d’oliviers ici aussi mais personne n’a su nous dire pourquoi. Certains vont dire que ça coupe le vent froid des montagnes et empêche de geler les vignes, d’autres disent que c’est pour distraire les oiseaux des grappes de raisins.
Le tour s’est fait en anglais (avec un GROS accent espagnol). 15 pesos par personne, l’histoire du vignoble, et 4 dégustations. Élisabeth va prendre le volant est se proclame chauffeur designé, c’est mon anniversaire, j’en profite! Le temps d’acheter nos bouteilles préférées, on a le temps de faire un AUTRE vignoble qui ferme plus tard que 17h. On a trouvé le vignoble et bodéga Cecchin. Un vignoble complètement écolo qui n’utilise aucun produit chimique et qui composte son moût de raisin, et le travail se fait à la main et à la bèche. Ils n’utilisent pas de gros engin, mais ont opté pour le cheval. Et le vin y est bon! On a fait le tour en espagnol cette fois-ci. Beacoup mieux. Quelle belle langue.
De retour en ville, le traffic était 2 fois pire. Élisabeth se mérite un trophée pour avoir triomphé l’arrivée saine et sauve de ses 3 autres convives. Elle aura mérité son verre de vin! Nous avons acheté nos billets pour l’autobus de Mendoza à San Carlos de Bariloche et sommes revenus à l’apartement. Nicolas a eu la brillante idée de bouger le miroir du côté du passager vers l’interieur de la porte afin de passer plus serré mais n’a réussi qu’a l’arracher. Avec un peu de jeu, il a réussi à le remettre en place. Histoire qu’il tienne pour l’inspection au retour du véhicule! Bravo, Nico!
Une fois stationnés, le restaurant italien (!) - Le Montecantini - du quartier nous attendait. Encore une délicieux repas, je me reprends... beaucoup mieux que celui d’hier (qui a sûrement payé cher pour ce faire appeler un des meilleurs restos à Mendoza). “Sr. Buqué” n’est PAS un bon resto et il y a trop de touristes. Beurk. En plus, le vin était servi trop chaud.
La citation de la soirée “Donnes-lui un beau gros bec, Nick, pas un Malbec”.... On va blâmer les vignobles.
Photos sous-peu.On part pour l’Aconcagua dans 45 minutes. Philippe se désiste à la dernière minute. Il a un peu peur de ce que l’altitude lui fera comme effet physique et ne veut pas être notre boulet. Souhaiter nous de la bonne suerte!
Olivier
ahhhh la familia di tomasso!!! on y est allés également, on a adoré, cetait definitivement notre vin préféré!!! on a acheté une bouteille de rouge (le 3eme de la degustation!!) Vous avez l'air de bien vous etre amusé a Mendoza!!!
RépondreEffacerAudrey et Gab