Nick et Élie sont partis pour l’Uruguay ce matin. Moi, j’avais trop mal à la peau de mon coup de soleil de la veille, de plus, on n’était même pas réveillés. Philippe a aussi eu un coup de soleil. Nous avons l’air de 2 homards.
Or, nos amis on ratés le premier bateau de 8h30 (et pas à cause de nous). Pour le deuxième départ, le bateau a eu un bris mécanique. Bref, ils ont pris le bateau de 12h30. Et au retour, l’heure de l’enregistrement, indiquée de 19h n’était pas pour s’enregistrer, mais bien pour le DÉPART de 19h. On a failli perdre nos amis une deuxième fois.
Ils se sont donc loués un Vespa chacun pour faire le tour de Colonia. Nous, on a marché à travers Palermo (vieux et nouveau). Les petites boutiques d’artiste sont nombreuses et super-jolies. Pour les montréalais, c’est comme marcher sur la rue Mont-Royal au Plateau, pour les autres ma comparaison s’arrête au quartier SOHO à New-York.
Ils sont venus à notre porte à 19h45. Le temps d’une douche et de se préparer et sommes allés au resto Café San Juan, sur la rue San Juan. Un vrai délice. C’est un petit resto hyper sympa qui n’a comme clients, que les locaux. Nous n’avions aucune réservation et souvent, c’est le danger de se faire claquer la porte au nez. En Argentine, il est obligatoire de faire des réservations partout où on va. C’était un peu tranquille au niveau ambiance, mais on a vite compris pourquoi il fallait réserver. On a vu beaucoup de gens ressortir bredouille et affamés.
Nous (avec la bonne étoile qui veille sur nous depuis le début du voyage), nous avons commandé des tapas. Un au fromage de chèvre et champignons portobellos sautés. L’autre, des crevettes cuites dans l’ail. On pue de la gueule et on s’en fout! Le vin, encore un cépage Torrontès de la région de la Salta. La deuxième bouteille aussi. Au diable la dépense, c’est notre dernier (snif, snif) gros repas à Buenos. Élie a pris le lapin, Philippe, les crêpes aux crevettes et citron, Nicolas et moi avons pris les crevettes panées au sésame avec légumes sautés. Élie n’a pas terminé son lapin, mais il y avait de la place pour la petite crème au citron vert, litchi et noix de coco. On a vu la facture monter et Nicolas et moi avons dû faire un petit tour au guichet bancaire (car beaucoup de restos en Argentine ne prennent que l’argent liquide) qui se trouvait à 10 minutes de marche.
Après avoir payé la facture, nous avons marché jusqu’à la rue Humberto 1er pour aller voir du tango chez « l’habitant ». Voulant fuir les sites touristiques et souvent trop chers, nous avons opté pour une MILONGA. Là où les gens apprennent à faire du Tango. N’ayant vu quiconque chez Nino Bien, nous avons sauté dans un taxi pour la salle arménienne sur la rue Armenia. 30 couples nous attendaient pour nous montrer ce qu’ils avaient appris.
C’était un peu amateur, avec d’autres meilleurs que certains, et le prof très encourageant; je devrai dire LES profs car il faut le prof des hommes, et le prof des femmes. L’expression anglaise dit « It takes two to tango » et ça doit venir de là. Les hommes et les femmes ont chacun leur rôle dans cette danse oh combien sensuelle, élégante et coordonnée. Mais quel travail! Le travail qu’il faut effectuer afin d’éviter les coups de genou, les coups de pied, et pour que personne ne tombe…. C’est assez compliqué et il faut BEAUCOUP de pratique pour en arriver à devenir des vrais danseurs.
Nous sommes partis vers minuit et demi. On pensait que tout le monde avait terminé car la salle s’est vidée d’un coup. Eh bien, non. Les FUMEURS sont sortis. Et la cigarette à Buenos Aires, c’est comme les vignobles à Mendoza, c’est comme les magasins touristiques à El Calafate, il y a en a BEAUCOUP.
Je soulève la question. Les argentins, comment ils font pour conduire une voiture avec une cigarette dans la main gauche, et la main droite sur le klaxon. Qui change les vitesses?
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