dimanche 13 novembre 2011

Page, jour 2, en attendant le soleil (qui n’est pas très loin)

On a trouvé de quoi faire à Page. Un énorme barrage se trouve à moins de 5 km de nous! Le barrage de Glen Canyon.


À sa crête, le barrage a une longueur de 475 mètres pour une épaisseur de 7,60 mètres. Du Visitor's Center part un ascenseur permettant de visiter la centrale électrique, quelque 160 mètres plus bas. Il y règne une température constante de 10 degrés. À ce niveau, 30 mètres de béton séparent le visiteur du lac Powell. Un énorme déversoir, situé sur le côté du barrage, permet de rejeter l'eau directement à la rivière. Le toit de la centrale est recouvert de 8 000 m² de gazon permettant de diminuer la température à l'intérieur du bâtiment des turbines. Cette fois-ci, nous sommes entourés de Suisses. Les turbines génèrent 7000 mégawatts de courant énergétique. (voir photos)

Une gouttière permet de rejeter à la rivière l'eau qui, le phénomène est normal, suinte du barrage. De même, l'eau qui coule le long des parois du canyon résulte de ce suintement normal à travers la roche environnante, appelée grès de Navajo. Le barrage fut construit entre juin 1960 et septembre 1963 et devint alors le quatrième plus grand barrage des États-Unis. Plus bas, la rivière Colorado traverse Glen Canyon, Marble Canyon, le Grand Canyon avant d'atteindre le barrage Hoover (que j’ai hâte de voir) où la même eau est encore utilisée pour produire de l'électricité. À proximité se trouve le pont de Glen Canyon, lequel a été terminé en 1959. Il est à 715 pieds dans les airs ; tout un sentiment quand on marche dessus. Le barrage et la petite ville de Page ont coûté 314 000 000$ à fabriquer. Dans le temps, il fallait voyager 320km pour trouver un moyen de traverser le lac Powell. Aujourd’hui, il faut faire 700 pas pour traverser le canyon.

7 états partagent les eaux du Lac Powell, depuis les montagnes rocheuses du Montana. C’est plein de petits détails intéressants… Je ne savais pas qu’il y avait eu des dinosaures dans ce coin de pays non plus… on parle de millions d’années. Ils ont laissés des traces partout, on dirait ! (voir photos) Ah oui, j’oubliais. Il y a des fissures normales dans le béton du barrage, un peu comme les ponts qui s’effritent à Montréal. C’est partout pareil !

On a mangé du mexicain, très populaire en Arizona, vue la proximité du pays avec les États unis. Sinon, après, on a découvert, à notre grand désarroi, que le musée est fermé aujourd’hui. Retour à l’hôtel pour un après-midi de repos. Le Grand Canyon sera pour mardi matin. On y couche demain soir, parc contre.

On dirait que le soleil veut sortir, malgré les petites gouttes de pluie reçues ce matin, ça commence à s’éclaircir, par contre, il est trop tard pour entreprendre quoi que ce soit. Finalement, les météorologues pourris, ils les recrutent à Montréal ?

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