jeudi 10 novembre 2011

Arches, deuxième partie.

Nous avons commencé notre matinée à explorer la route 279 sud, depuis Moab, soit, à un kilomètre du Parc National Arches. Ce petit détour nous offrait trois petits points de vue importants. Les pétroglyphes, les traces de dinosaure, et l’arche nommée « L’anse ». Cette dernière nous a pris une bonne demi-heure pour la trouver. À priori, il y avait une enseigne qui nous disait que l’arche était LÀ mais une fois détournés dans le stationnement, une petite route sinueuse et laborieuse serpentait les monstres rouges que sont les canyons. Ayant un Jeep Liberty, je me suis aventuré dans ses routes serpentées. On a fait une dizaine de kilomètres avant de faire demi-tour car à ce point, la route se faisait de plus en plus mince, le chemin de plus en plus escarpé et la route ne faisait que des têtes d’épingle en montant. J’avais la confiance du véhicule, Philippe avait la confiance en ma conduite, mais nous avions tous les deux perdus le nord. On ne sentait pas au bon endroit. Or, après avoir fait demi-tour, nous sommes retournés au même stationnement dans lequel nous sommes entrés pour finalement voir que L’Anse se trouvait en bordure de route. Quels couillons! (Je n’ai pas pris l’assurance supplémentaire sur la voiture alors nous allons payer les frais pour les traces de doigts et les égratignures que Philippe a laissé dans le tableau de bord…) En route pour le parc. On vient de perdre 1h15 en prenant cette route…(finalement, en regardant Google Terre du satellite, la route continuait pendant 20km pour aller en rejoindre une autre plus connue…)


L’avenue du Parc, ça vous dit quelque chose? Eh bien oui, habituellement, c’est la grande avenue luxueuse dans toutes les villes du monde, même les parcs nationaux ont droit à une avenue du Parc. Celle du Parc de Arches, elle n’est pas encore habitée. On n’y retrouve aucun building, aucun appartement de luxe, aucun magasin. Mais l’emplacement! C’est une question d’avoir tout simplement la plus belle rue.

En descendant l’avenue du Parc, nous sommes entourés par des pierres qui portent des noms qui leur sont propre, par rapport à leur forme. Nous avons par endroit la Reine Néfertiti avec sa tête couronnée, les trois commères, la cour... bref, un lieu de désolation mais aussi d’une grande beauté…justement, comme la femme Akhénaton (faites vos propres recherches).

Après l’avenue du Parc nous avons rejoint 22 autres personnes qui avaient acheté un billet pour entrer dans la « Fournaise Enflammée » avec un gardien (Ranger pour les connaisseurs) du Parc. Certainement moins difficile que la veille en faisant la « Boucle Primitive » mais d’un tout autre ordre de demande physique. Le Ranger nous a expliqué de long en large toutes les petites choses qui font que ce parc soit un TOUT. Depuis le sable qui s’est transformé en grès, mais qui s’effrite et redevient du sable. Les plantes yucca, les genévriers, les mini-chênes, et toutes autres plantes qui cherchent l’eau dans un désert où il ne tombe que 200ml d’eau par année. Le genévrier ose éteindre une partie de soi pour faire en sorte qu’une infime partie de lui-même continue à pousser ne serait-ce que pour conserver son énergie et son eau. Fascinant comme information. Nous avons grimpé ici et là, avons sauté par-dessus des canyons d’une profondeur de 10 m, et avons marché le longs des murs; on a joué au moutons sauvages! On a vu des arches qu’on ne voit pas autrement que d’entrer dans ce terrain privé (où il faut absolument avoir un permis pour entrer). La météo toujours aussi TOP qu’à notre arrivée à Moab, loin de la tempête de neige….

De retour à la voiture, nous avons pris le chemin pour « L’arche Délicate ». Une montée qui fait 4.8 km de long (aller-retour) et qui monte de 480 pieds (160m) en altitude. La randonnée en vaut le coût. Cette arche est l’emblème non-officiel de l’Utah. D’ailleurs, toutes les plaques d’immatriculation ornent cette arche. Cette arche est magnifique, sublime, superbe, extraordinaire, merveilleuse….rivez vos yeux vers les photos, moi, je suis à court de mots.

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