dimanche 26 août 2012

Avignon



















Les Bories ou les domaines agricoles

















L'Abbaye Notre-Dame de Ganagobie














Le prieuré Notre-Dame de Ganagobie est une abbaye bénédictine situé à environ 15km au nord-est de Forcalquier. Il est connu pour son remarquable pavement de mosaïques médiévales polychromes, daté de la décennie 1120-1130. Malheureusement, nous avons remarqué que les mosaïques sont inaccessibles au plus communs des mortels. Les mosaïques font tout le tour de l’autel, qui lui, est fermé au public. Par contre, ce n’est pas un cordon qui va m’empêcher de faire des photos. Comme j’ai déjà dit maintes fois, « Où il y a de la gène, il n’y a pas de photos ». Comme je suis très respectueux des sites et que je n’attaque les choses qu’avec ma lentille d’appareil photo, je me suis permis d’entrer le périmètre sacré pour vous retransmettre, visuellement, l’ironie des scènes de guerre sur mosaïques, situées autour de l’autel.

Le jour où nous avons visités ce site, il y avait une équipe technique spéciale en place pour pouvoir améliorer le site internet du Monastère (qui reste très discret aussi face aux mosaïques cachées). Les cloîtres restent inaccessibles à quiconque veut les visiter. Fort heureusement, je n’ai pas eu à demander de remboursement puisque ça ne coûtait rien pour entrer (à part un petit effort physique depuis le stationnement).

Sur la route de Napoléon – Sisteron (sur les rives de la Durance)






Aubergiste! À Boire!







La Durance

La petite Elsa qui fait sa pose de star!







                                Tuta montibus et fluviis (Protégés par les montagnes et le fleuve)



La Citadelle de Sisteron
Baaaaaaaaaaah!



À Sainte-Hélène, Napoléon aimait à rappeler à son entourage les épisodes marquants de son retour de l'Ile d'Elbe et il ne cachait pas combien il avait éprouvé de vives inquiétudes pendant les cinq premiers jours de cette épopée. Ces inquiétudes étaient amplement justifiées, mais là où vraiment tout risqua d'échouer, ce fut devant la Citadelle de Sisteron : le site, les fortifications, une population et un maire royaliste... Les possibilités de résistance pouvaient à cet endroit venir facilement à bout de l'audacieuse équipée.
Le 4 mars 1815 au soir, dès son arrivée à Malijai, Napoléon avait expédié Cambronne et cent cavaliers sur la route des Alpes, ayant pour mission de parvenir à Sisteron à marche forcée, il fallait que la ville fût investie coûte que coûte. Ce ne fût que le 5 au matin à 2 heures, que l'Empereur retrouva sa "sérénité" lorsqu'un cavalier revenu de Sisteron lui annonça que la ville était soumise, et toute résistance étouffée. Vers les 10 heures du matin, Sisteron s'offrit sans défense à l'Empereur "Soldats, nous voilà sauvés, nous sommes à Paris !"
Il entre dans la ville et descend à l'hôtel du Bras d'Or, de la rue Saunerie. Après s'être restauré, la population commence à se rassembler et devient nerveuse, Napoléon décide alors de quitter rapidement Sisteron, trois heures à peine après y être entré.